Ça dure toujours !

L'entretien des pneus jumelés présente des défis particuliers. Ainsi, il n'est souvent pas possible d'effectuer un contrôle régulier de la pression d'air sur les pneus jumeaux intérieurs, car les extensions de valve de pneu en plastique ou à chambre à air sont soit cassées, soit manquantes. C'est pourquoi la pression de gonflage des pneus jumelés intérieurs est souvent trop faible. Une usure plus importante des pneus et un risque d'accident plus élevé en sont les conséquences. Ces dangers ont été présentés par Dekra dans le cadre d'une vaste enquête.

Les extensions de valve en plastique sont rigides et se cassent donc facilement si des corps étrangers se glissent entre les pneus jumelés ou si, lors du montage de la roue jumelée extérieure, l'extension de valve n'est pas passée avec précision dans un trou de la jante. Sous l'influence de la chaleur, ils deviennent rapidement fragiles et cassants. Si la rallonge de valve est cassée, il n'est plus possible de vérifier la pression de la roue jumelée intérieure.

Les rallonges de valve en caoutchouc ne peuvent être utilisées qu'avec des supports de jante. Si le prolongateur de valve se détache du support de jante, il frotte contre le trou de la jante et la pression d'air s'échappe complètement du pneu. Un pneu crevé en quelques secondes et un pneu endommagé sont inévitables.

air-flexx® combine les avantages des extensions de valve de pneu en plastique et en caoutchouc disponibles dans le commerce. Les extensions de valve de pneu air-flexx® ne sont pas sous pression, il n'y a donc aucun risque de crevaison. D'autre part, elles sont flexibles et de très haute qualité, il n'y a donc aucun risque de pression. Il est ainsi possible de contrôler la pression de gonflage à tout moment.

Les extensions de valve air-flexx® existent en différentes dimensions pour les pneus jumelés intérieurs, pour les roues avant et les roues simples avec enjoliveurs et pour les roues de secours. 

Le fabricant est Glauch GmbH, Viersen. Les rallonges de valve air-flexx® sont produites en Allemagne.

Expertise DEKRA : plus de 1.000 véhicules utilitaires contrôlés - plus de la moitié contestée

Dans le cadre de la surveillance périodique des véhicules par les ingénieurs DEKRA, 1.012 véhicules utilitaires (106 autobus et 906 camions et leurs remorques) équipés d'au moins un essieu à roues jumelées ont été contrôlés. Au total, 3.610 roues, dont 671 essieux à roues jumelées, ont été contrôlées.

Le résultat est très inquiétant : sur un total de 1.012 véhicules examinés, 513 véhicules (51 pour cent), dont 87 autobus, présentaient au moins une, et dans de nombreux cas, plusieurs irrégularités concernant les possibilités de contrôle et de gonflage des pneus. 499 véhicules ne présentaient aucune anomalie.

A lire ici : Rapport d'expertise DEKRA

Viersen. Les morceaux de pneus noirs laissés sur les autoroutes allemandes - souvent par des véhicules utilitaires - résultent souvent de dommages mécaniques des pneus, mais aussi très souvent d'une pression interne insuffisante associée à une surcharge des pneus des véhicules utilitaires. Outre le fait que de tels dommages sont ennuyeux et coûteux pour le propriétaire, la destruction du pneu en cours de route entraîne également une diminution considérable de la sécurité routière.

Dans le cadre d'une vaste enquête menée par les experts de DEKRA, il a été constaté que plus de la moitié des véhicules utilitaires examinés présentaient un ou plusieurs défauts au niveau des valves de pneus. En particulier sur les essieux à roues jumelées, les valves de la roue intérieure n'étaient pas accessibles ou seulement au prix d'efforts considérables. Il était difficile, voire impossible, de contrôler la pression des pneus et de les gonfler. Dans de nombreux cas, le contrôle de la pression des pneus et la correction de la pression de gonflage auraient même nécessité un démontage des roues jumelées ou au moins un démontage des enjoliveurs vissés. Les rallonges de valve partiellement disponibles, qui auraient en principe permis de contrôler la pression des pneus et de les gonfler, étaient soit inexistantes, soit fortement usées, soit déjà cassées, soit sans fonction sur plus de la moitié des roues de camion examinées (1012 véhicules examinés). Des pressions internes de pneus trop faibles sur les véhicules utilitaires et les autobus entraînent, dans le meilleur des cas, une augmentation de l'usure des pneus et de la consommation de carburant et, dans le pire des cas, une surcharge complète de la structure du pneu, ce qui peut avoir des conséquences graves dans certains cas. 

« Compte tenu des conséquences économiques et du danger potentiel, il est vivement conseillé d'utiliser des rallonges de valve adaptées et dotées d'un mécanisme de sécurité », explique l'ingénieur diplômé C. Döbber, expert en accidents à la succursale DEKRA de Mönchengladbach.

Contact :         

DEKRA Automobil GmbH

Succursale de Mönchengladbach, 

Ingénieur diplômé (FH) C. Döbber, directeur de la succursale

Jakobshöhe 10, 41066 Mönchengladbach

tél. 02161-60755, fax 02161-605859 

Courriel : claus.doebber@dekra.com

29.06.2005

Viersen. Qui ne connaît pas les fragments de pneus noirs - souvent laissés par les véhicules utilitaires - sur les autoroutes allemandes. Les dommages causés à la bande de roulement par des corps étrangers, une surcharge et une pression intViersen. Qui ne connaît pas les morceaux de pneus noirs - souvent laissés par des véhicules utilitaires - sur les autoroutes allemandes. Les dommages de la bande de roulement dus à des corps étrangers, à une surcharge et, dans de nombreux cas, à une pression interne insuffisante dans les pneus des véhicules utilitaires peuvent entraîner de tels dommages. Ces dommages ne sont pas seulement ennuyeux et coûteux pour le propriétaire du véhicule utilitaire, ils sont également dangereux pour le véhicule utilitaire lui-même et pour le reste du trafic routier. 

Le sous-gonflage des pneus d'un véhicule - qu'il s'agisse d'un véhicule utilitaire ou d'une voiture de tourisme - entraîne un échauffement et une sollicitation excessifs de la structure du pneu, ce qui signifie non seulement une augmentation de la consommation de carburant et de l'usure des pneus, mais aussi un risque de dommages massifs des pneus. Les experts de DEKRA à Mönchengladbach sont arrivés à une conclusion surprenante dans le cadre d'un examen en série de plus de 1000 véhicules utilitaires (dont plus de 100 autobus). Plus de la moitié des véhicules utilitaires examinés (dont 87 autobus) présentaient au moins un, et dans de nombreux cas, plusieurs défauts au niveau des valves de pneus.

Ainsi, notamment sur les essieux à roues jumelées, les valves des pneus de la roue intérieure respective n'étaient pas accessibles ou seulement au prix d'efforts considérables. Il était difficile, voire impossible, de contrôler la pression des pneus ou même de les gonfler avec de simples moyens de bord. Dans de nombreux cas, le contrôle et la correction de la pression des pneus auraient même nécessité le démontage des roues jumelées ou un démontage relativement coûteux des anneaux de jante vissés ou des enjoliveurs de roue. 

Les rallonges de valve qui auraient permis de contrôler la pression des pneus et de les gonfler étaient soit inexistantes, soit très usées ou déjà cassées sur plus de 650 roues de camion et sur plus de 135 roues d'autobus. De nombreux prolongateurs de valve étaient vissés sans aucune possibilité de fixation et étaient cassants ou poreux.

Des pressions internes de pneus fortement réduites sur des véhicules utilitaires ou des autobus entraînent, dans le meilleur des cas, une usure accrue des pneus et une consommation de carburant plus élevée, mais dans le pire des cas, une surcharge complète de la structure du pneu et donc, dans certains cas, des conséquences graves.

« Compte tenu des conséquences économiques d'une part et du danger potentiel d'autre part, il est vivement conseillé d'utiliser des rallonges de valve appropriées, correctement fixées et dotées d'un mécanisme de sécurité, qui garantissent un contrôle et une correction rapides et efficaces de la pression interne des pneus sur les roues des véhicules utilitaires », déclare l'ingénieur diplômé C. Döbber, expert en accidents à la succursale DEKRA de Mönchengladbach.

Contact :         

DEKRA Automobil GmbH

Succursale de Mönchengladbach, 

Ingénieur diplômé (FH) C. Döbber, directeur de la succursale

Jakobshöhe 10, 41066 Mönchengladbach

tél. 02161-60755, fax 02161-605859 

Courriel : claus.doebber@dekra.com

29.06.2005

Nouvelles de la radio : « ... Attention ! Autoroute A... Des morceaux de pneus sur la chaussée... » qui ne connaît pas ce message effrayant ? Selon le gérant de Glauch GmbH, Tobias Glauch, ces messages pourraient être moins fréquents à l'avenir si le bon état de toutes les valves de pneus devait être confirmé lors du contrôle technique annuel (HU) et du contrôle de sécurité (SP) tous les 3 mois.

En collaboration avec DEKRA Mönchengladbach, Glauch GmbH effectue le contrôle de l'intégralité et de l'accessibilité sans problème des valves de pneus et des extensions de valves de pneus sur au moins 1 000 véhicules utilitaires. Il s'agit de prouver l'affirmation selon laquelle environ 50 % des valves de pneus et des rallonges de valves de pneus sont inaccessibles, endommagées et parfois même inexistantes. Les simples rallonges de valve en plastique, qui sont montées pour des raisons de coûts à presque 100 % dans l'équipement d'origine des constructeurs, ne sont souvent pas disponibles ou sont cassées en raison de leur « fragilité ». Selon Glauch, les tubes en plastique se cassent dès qu'on pose l'appareil de contrôle de l'air, même s'il fait froid. La charge thermique extrême et changeante près des freins et dans le froid de l'extérieur est si énorme que le matériau devient rapidement fragile et cassant. Les corps étrangers tels que les pierres, la boue, la neige et la glace, que l'on ne peut pas éviter, conduisent en toute sécurité à la rupture de cette pièce de qualité inférieure, rapporte-t-il encore.

En raison de ce grave défaut, la pression de gonflage ne peut être contrôlée que dans des conditions difficiles : en démontant des éléments du véhicule ou en démontant les pneus jumelés extérieurs. Qui prend sur lui de faire cela, demande Glauch. Le conducteur ou la conductrice ne peut généralement pas effectuer ce « travail supplémentaire et spécialisé » pendant un trajet ou un voyage. Il est probable qu'il prenne d'abord le chemin le plus confortable et se rende à destination. Là, on vérifie la pression des pneus ou on la fait vérifier. Or, la loi oblige le conducteur à s'assurer que les pneus sont correctement gonflés avant de prendre la route. À mon avis, la pression de gonflage devrait même être vérifiée et ajustée lors de tous les contrôles de sécurité ou contrôles principaux. Dans la plupart des cas, elle ne serait vérifiée qu'avant le départ en vacances. 

Il s'appuie sur l'affirmation de l'Office fédéral allemand des statistiques selon laquelle un accident corporel sur quatre, causé par des défauts techniques, est dû à des pneus endommagés. Glauch estime que l'on pourrait réduire considérablement ce chiffre énorme s'il y avait une obligation de contrôle. (Source : Office fédéral allemand des statistiques). Même les nouveaux systèmes de surveillance de la pression n'empêcheraient pas ce problème, car il faut finalement « refaire le plein » d'air !

Glauch lui-même est également directeur de son entreprise de voyage du même nom, Glauch Reisen GmbH, et exploite 25 autocars pour le transport de voyageurs, de lignes régulières et d'écoliers. Il affirme que les conducteurs se mettraient en route même si un pneu semblait « un peu plus plat » que les autres. Et ce ne serait certainement pas seulement le cas dans son entreprise : « Tout le monde fait quand même attention à avancer, à notre époque stressante ». 

Suite aux tragiques accidents de bus, l'ADAC a déjà posé la bonne exigence aux constructeurs de bus, à savoir que les valves des pneus soient accessibles vers l'extérieur - même si des enjoliveurs sont disponibles. La mise en œuvre de cette exigence permettrait au moins de vérifier rapidement la pression des pneus sans avoir à démonter et remonter 4 ou 6 enjoliveurs. Dans la plupart des cas, les conducteurs ne peuvent pas le faire, car la technique est trop compliquée et il faut parfois aussi des clés spéciales qui ne se trouvent pas dans le véhicule. On roule donc - et ce avec des personnes à bord ou avec un poids total de 40 tonnes, sans aucune obligation de vérification de la part d'un spécialiste, uniquement sous la responsabilité du conducteur ou de la conductrice.

L'assurance KRAVAG soutient également Glauch dans ses efforts et accompagne l'enquête avec attention. D'autres assureurs seraient certainement attentifs si le test s'avérait positif, car cela permettrait d'éviter de nombreux dommages et de gros paiements.